Jeudi passé, le 13 février, avait lieu la projection au cinéma Palace de : « Onboard the Transcontinental Race », un reportage sur une course d’ultra cyclisme : la Transcontinental Race ou TCR . Mais qu’est ce la TCR ?
C’est en juin 2018 que je découvre cette course parce qu’un collègue va y participer. Ce monde de l’ultra cycling m’est alors totalement inconnu. Quand j’apprends qu’on peut en plus suivre les cyclistes sur la route à l’aide d’une balise, ça m’intéresse ! Grâce à la magie des réseaux sociaux, je découvre aussi le groupe dédié sur Facebook. Je ne le rejoins pas, mais je consulte la page tout au long de la course, tous les deux-trois jours, pour avoir quelques nouvelles. Je jette aussi quelques coups d’œil sur le site web. Malheureusement, mon collègue doit abandonner à Strasbourg. Mais ma curiosité est piquée.
1 an plus tard, je vois passer quelques tweets qui me rappellent que c’est bientôt la TCR. Et là je me dis : « Allez, je m’inscris dans le groupe, ça a l’air quand même bien sympathique ». Je découvre quelques comptes sur Twitter qui sont assez fada de la course et je découvre aussi quelques comptes de participants qui sont alimentés pendant l’événement. Quelques jours après le début de la course, Fiona, une participante, commence à faire parler d’elle. Mon intérêt est d’autant plus piqué ! Est-ce que je me suis levé très tôt, trop tôt, pour la voir arriver sur la carte ? Peut-être… Je commence alors à chercher les noms des coureurs à gauche et à droite pour voir s’il existe des vidéos, des photos, des comptes rendus,…. Je découvre plusieurs blogs d’anciens et d’actuels participants. Je passe quelques après-midis à tout lire.
En effet, je trouve que l’ultracyclisme est une façon de faire du vélo assez fascinante. Tu embarques le strict minimum sur ton biclou et tu y vas ! Dans le cadre de la TCR, les coureurs savent plus ou moins où ils vont. Il n’y a que certains tronçons obligatoires. Et ça c’est assez sympa.
Grâce à @LigneOrange et @BenoitFuric, je découvre qu’en même temps que la TCR a lieu la North Cape 4000. La destination finale est le Cap Nord et le lieu de départ change chaque année. L’itinéraire de 2019 passe par la région de Bastogne puis les Pays-Bas, l’Allemagne, le Danemark, la Suède et la Norvège. Ça c’est un itinéraire qui me parle ! Ce sont des pays qui m’intéressent et que j’adorerais visiter. Mais, soyons réalistes, ce genre de course représente quand même un certain budget. Et il faut quand même un peu d’entraînement aussi, car il faut pouvoir cumuler des centaines de kilomètres pendant plusieurs jours d’affilée et ça, je ne suis pas sûre d’en être capable. Je me verrais bien participer à la North Cape 4000, mais je pense que ce ne sera pas pour tout de suite.
2019, c’est aussi l’année de mes premiers gros trajets (cfr ces articles). Vers les mois d’août et de septembre, je commence à me dire : « Finalement, pourquoi ne pas participer à ce genre d’événement, juste pour la beauté du trajet et le fait de se dépasser ? ».
Ainsi, en janvier 2020, je m’inscris comme participante à l’Horizontaal, une course sans classement de 340 kilomètres à travers la Belgique, à parcourir en maximum 24 heures. En même temps, je me propose comme volontaire au premier checkpoint de la TCR 2020, à Roubaix. Si je suis sélectionnée, cela me permettra d’avoir un aperçu de l’univers de cette course.
D’ailleurs, en termes d’aperçu de l’univers de la TCR, le film de jeudi passé dont je vous parlais plus haut en a été un super exemple !
J’ai donc eu l’occasion de voir « Onboard the Transcontinental Race » au cinéma Palace. Et j’en ai pris plein les mirettes ! Les images prises avec le drone sont juste époustouflantes, les paysages magnifiques et les participants inspirants. J’avoue avoir souffert avec eux dans ce chemin qu’on ne peut même plus qualifier de gravel, tellement il y avait du gravier. J’ai bien ri quand on voit un participant mettre toutes ses chambres à air dans son pneu. J’ai moins ri en réalisant qu’il était seulement à 5km de l’arrivée…J’ai été dégoutée pour Mathieu qui est arrivé 3h après la clôture du dernier checkpoint, mais c’est le jeu. J’ai ris très fort de ce gars qui dit qu’il va mettre un réveil juste pour avoir le plaisir de l’éteindre. Tant et tant de situations qui me touchent et que j’ai envie de vivre (bon, pas le chemin en méga gravel, j’avoue).
Le panel qui a suivi la projection a été l’occasion de grappiller des infos sur la préparation d’une telle course, ou encore comment se forger un mental assez fort pour tenir tout du long. Un des conseils que je retiendrai le plus, c’est de ne pas forcément faire des longues sorties mais d’en faire dans toutes les conditions possibles et imaginables : seulement du plat, ou seulement du dénivelé, sous la pluie, sous le vent, sous le soleil ardent, dans le noir,…. Et aussi qu’il faut à tout prix trouver ce qui fonctionne pour nous, tant au niveau du vélo que de l’équipement. J’avais déjà cette idée en tête, mais l’entendre dire par des gens qui ont fait la TCR, bha ça renforce ma conviction ^^
Le petit gag de la soirée, ça a été de croiser Marc. Marc faisait partie de la bande de jeunes lors de l’édition 2010 de Dynamobile. Figurez-vous qu’il va faire l’Horizontaal avec un pote ! Du coup, ça fait déjà la deuxième personne que je connais qui va aussi la faire. J’ai encore plus hâte !
Même vécu de ces courses depuis la TCR 7. Je suis fasciné par l’effort face aux difficultés de ces raids !
J’aurais voulu avoir trente aujourd’hui…Mais qu’à cela ne tienne comme il se dit !
Après avoir eu l’expérience de rouler durant 9 heures soit 160 km de Carcassonne à Montpellier en 2016 et régulièrement 110 voire 120 km par jour cet été sur la vélodyssée, je me dis pourquoi par l’Horizontaal…
On peut rêver ou… plus ! Donc bientôt l’entrainement.
Agréable de te lire. Tu écris bien !