Suite à la vidéo d’un certain minion, je me suis demandée si je pouvais rouler 100km. A priori oui, au vu de la forme que les livraisons me donnent. Je me suis donc dégotée un trajet sur Gpsies et me voilà en route le 1er avril 2019 (et non, ce n’est pas une blague). Papa me prête son GPS, parce que sur une aussi longue distance, j’ai la flemme d’imprimer des cartes papier. Je quitte Bruxelles via Schaerbeek et Woluwe, puis je me retrouve en périphérie, à Kraainem, et là, la campagne commence. C’est calme et il fait beau, pas très chaud et avec un peu de vent de face, mais plein soleil, donc ça motive.


Je passe de petites routes à des routes plus grosses, mais, comme je suis en Flandre, j’ai toujours une piste sécurisée séparée du trafic. Bon, l’état de celle-ci n’est parfois pas terrible, mais au moins je ne suis pas frôlée par les voitures. Après une trentaine de kilomètres, me voilà en approche de Leuven. J’ai droit à un chaucidou et à une fieststraat. Pas de doute, je ne suis plus à Bruxelles !

Sur une piste séparée
Un chaucidou
Une fiestraat

J’avais pris un trajet qui faisait une boucle avec Leuven au milieu, au cas où ça n’irait pas et que je voudrais faire demi-tour. Mais tout va bien, donc je continue. Je me dirige ensuite vers Werchter à l’aide de la F8* Leuven – Mechelen. Je tourne à droite en arrivant à la rivière Demer, que je découvre, et je tombe tout de suite sous le charme. Et pour ne rien gâcher, le revêtement de la route est très roulant. Après 6km, il est temps de tourner à droite et de retourner vers Leuven.

*F pour le mot « fietssnelwegen », qui se traduit par « autoroute à vélo ». Plus d’infos ici.

Je le fais en suivant des points de repère à travers des petits villages et des champs. Pas de bol, à l’entrée de Leuven, il y a des travaux. Pas grave, ils ont pensé à tout, les flamands ! Il y a une déviation pour mon point de repère ! Je suis surprise, mais ça m’arrange car je n’ai pas trop envie de me perdre ^^. Je repasse dans Leuven, plus au sud qu’au matin, et devant la gare je vois deux Bullitt. Le retour est moins fun que l’aller, car je longe une nationale. Ok, j’ai toujours une chouette piste séparée du trafic, mais c’est un peu barbant à la longue.

Je suis contente d’arriver à Bruxelles via la Forêt de Soignes. Et puis, au milieu d’une descente, la mention 100km s’affiche au compteur ! Je m’arrête vite pour la prendre en photo avant que cela ne change et je me fais une petite pause Snickers pour fêter ça.

Tadaaaaa !

Bon, ce n’est pas tout ça, mais il me reste encore 15 bornes à faire si je veux regagner mes pénates. Je rentre dans Bruxelles via l’avenue Franklin Roosevelt que je n’avais pas vue depuis sa rénovation. C’est mieux qu’avant. Le retour à la circulation et au bruit sont presque choquants, car j’ai quand même passé la majorité de la journée au calme. J’ai, évidement, droit à un débile qui me fait une manœuvre pas super intelligente mais il ne réussit pas à m’énerver. Je suis zen. Ces kilomètres m’ont rendue toute calme et m’ont fait un bien fou ! J’ai roulé à mon aise et je me suis dépassée. Je suis fière de moi. Comme quoi, même sans entraînement spécifique, c’est possible de rouler 100 km. Je me suis arrêtée quand j’en ressentais le besoin, toutes les 1h30 à 2h. Pas de mal aux fesses, j’ai eu un peu de musique dans les oreilles pour faire passer le temps. Je suis conquise et pense déjà à le refaire.

Le décompte final

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