Aujourd’hui, j’aurais dû partir en vacances aux Pays-Bas. Une boucle de six jours sur les traces du voyage de Dynamobile en 2017. J’avais méticuleusement préparé le voyage, modifié les traces de l’époque pour enlever ou ajouter des morceaux en fonction de mes envies et de ce que je découvrais sur le net. J’avais trouvé des campings, beaucoup trop, mais mieux vaut trop que pas assez, non ? J’avais regardé les horaires et les prix des bacs. Bref, tout était prêt pour partir ce lundi 4 mai. Mon premier voyage en solo qui plus est !
C’était sans compter sur un virus si petit que personne ne le voit à l’œil nu. Oui, COVID-19, c’est de toi que je parle ! Saleté de virus qui a tout arrêté et fermé les frontières. Alors, oui, tant que je suis vivante et en bonne santé, tout comme mes proches et mes amis, y a-t-il vraiment de quoi se plaindre ? Bien sûr que non ! Mais quand vous passez plusieurs mois à tout planifier et à économiser, c’est frustrant. La situation évoluant de semaine en semaine, il m’est impossible de dire maintenant si je vais arriver à faire ce voyage. Et vu comment les Pays-Bas gèrent leur crise, je ne suis pas sûre d’avoir envie d’y aller rapidement.
Mais comme j’ai quand même envie de bouger, j’ai vaguement préparé un nouvel itinéraire quasiment 100% belge. Au lieu de chercher des campings où il y aurait des gens en masse, j’ai fait un trajet qui va de de bivouac en bivouac. Moi qui avait minutieusement préparé le trajet aux Pays-Bas, ici je fais confiance à Route You et son option « vélo récréatif – le plus joli ». Depuis le rachat de Gpsies par Alltrails, j’étais un peu dans le flou pour la préparation de mes itinéraires, mais j’ai découvert Route You. J’ai déjà fait des petits trajets avec lui et je suis satisfaite de ce qu’il m’a proposé. Je décide donc de placer les vacances de 2020 sous le mode « lâcher prise ». Ceux qui me connaissent savent que je peux être parfois trop contrôle freak et tout planifier sans laisser la moindre place à l’erreur, ce qui est bien quand on prépare sa journée de livraisons, mais pas du tout obligatoire quand on part en vacances. Les vacances, c’est fait pour flâner et se changer les idées. Et si on se trompe de route, tous les chemins mènent à Rome, n’est-ce pas ? De plus, si j’ai bien appris quelque chose avec cette crise, c’est qu’il faut juste profiter au maximum de la vie tant qu’on peut. Et moi, j’ai envie de profiter en découvrant mon pays depuis la selle de mon vélo, parfois en mode vélo loisir avec la tente et tout le barda, mais aussi en mode light avec juste quelques sacoches sur le vélo.
Bon, soyons honnêtes, je dis que je veux partir en vacances en 2020, mais je ne sais pas si ça sera encore possible. Et si je le fais, ce sera d’office hors saison pour éviter un max de gens. En ce moment, je me dis que septembre ou octobre ça peut être pas mal. Si la météo reste correcte, bien sûr ^^ L’avantage du vélo, c’est que je n’ai qu’à attraper les vêtements dans l’armoire et tout mettre dans les sacoches pour être prête à partir. Du coup, je pense que je vais regarder la météo au jour le jour et me décider une semaine avant le départ ^^. Enfin, ça c’est si la crise du COVID-19 n’empire pas. Quoi qu’il en soit, je vous encourage vivement à planifier des journées de loisirs à vélo, des courts séjours ou des grands voyages, ça aide à garder le moral en ce moment (pour moi en tout cas).
Courage à toutes et tous où que vous soyez, des jours meilleurs arrivent.
Revoir les multiples moulins. 
Prendre le vent de face sur le plan Delta.