Tester son nouveau vélo

Comment voir si un nouveau vélo convient ? Rouler avec, pardi ! Et tant qu’à faire, pourquoi ne pas faire une longue distance ? Oui, je ne suis pas nette 😉 Le 8 juillet 2019, je décide de baptiser mon nouveau vélo et de faire mes premiers 200km. Rien que ça !

Pour ce faire, je décide d’aller jusqu’aux Pays-Bas et en revenir. Le début du trajet commence à être connu : rejoindre la Nete à Duffel. Cela me laisse une trentaine de kilomètres pour commencer à « sentir » le vélo. À Duffel, je change de rive et je prends la rive droite. Je fais une première pause pour régler mes poignées ergonomiques. J’ai bien fait de prendre la rive droite, car à certains moments, on se retrouve entre deux bras d’eau et c’est vachement plus sympa que sur la rive gauche. Il ne faut juste pas dévier, sinon PLOUF !

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Le running gag du vent continue : je l’ai ENCORE de face … Mais il est moins fort que la fois précédente. Je contourne Lier par le sud-est, puis je file vers Baarle-Nassau à 52 kilomètres de là. Le ciel est un peu gris, donc je ne meurs pas de chaud et ça évite de s’éterniser aux pauses ^^. J’alterne entre routes secondaires et nationales. Quand je tombe sur un chaucidou, je sais que les Pays-Bas ne sont plus loin. Et pouf, voilà le premier panneau indiquant le changement de pays. J’en verrai plusieurs. Car Baarle-Nassau est une enclave belge aux Pays-Bas. Cela veut dire qu’on passe la frontière des deux pays plusieurs fois.

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Au bout de la petite ville, je fais mon demi-tour pour rentrer… dans un chemin de sable. Heu mouais, bon, pas pratique. Je dois descendre du vélo car je m’enfonce trop. Je note sur mon petit papier de ne plus passer par ici. J’avais repéré un glacier sur la carte mais je ne le trouve pas. Snif, pas de glace avant les 108 kilomètres du retour.

J’enchaîne très facilement les 17 kilomètres suivants, car c’est une pente douce vers Turnhout et sur un chemin à l’écart de la circulation. Il n’y a qu’à se laisser aller ! Je quitte mon super chemin juste après Turnhout pour rejoindre Herentals à travers champs et villages.

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Vous souvenez-vous de la ligne rectiligne sur mon trajet des 143 kilomètres ? Eh bien je la reprends maintenant pour faire 10km. Je vais ensuite faire une erreur mais ne le saurai que plus tard. Le trajet que je fais actuellement, je l’ai trouvé sur GPSIES. Eh bien, la fin ce n’est pas du tout ça :/ . Je longe des nationales sur des mauvais trottoirs partagés mal entretenus. Je n’arrive plus à rouler vite au vu de l’état des routes.

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Ça devient frustrant. Mais pas le choix, il faut continuer pour rentrer. Ouf, je finis par rejoindre « mon » canal du côté d’Eppegem. Là, je sais ce qui m’attend et je sais que je ne suis plus très loin. Mais … C’est mon nouveau vélo. Je ne lui ai pas réinstallé de compteur, car j’avais la flemme … Ce n’est pas malin, me direz-vous, surtout quand le GPS me donne 3-4 km en moins que ce que la trace me disait … Bon, mais je suis à combien de km moi ?? Je décide de faire quelques détours en rentrant pour avoir un beau 200 affiché sur le GPS. C’est l’occasion de prendre une photo près de l’Atomium ^^. Je finis par voir le nombre magique sur le GPS. Strava me donnera même un kilomètre en plus. Je referais bien ce trajet, mais en modifiant la partie pas roulante pour aller jusqu’à Aarschot puis prendre la LF de Leuven pour rentrer jusqu’à Bruxelles. Parce que ces 28 kilomètres de route pourrie m’ont vraiment sapé le moral. J’ai eu l’impression de me traîner vraiment lamentablement. Une fois que le mental commence à flancher, le reste du corps commence à douter aussi. Et je n’ai pas besoin de ça sur un trajet de 200km ^^.

Quid du vélo, me direz-vous ? Eh bien, il est ok. Un léger mal de genou m’indique que je dois reculer la selle de 2cm et je dois changer les poignées ergonomiques du nouveau pour celles de l’ancien car je préfère leur forme. Je dois encore réinstaller les autres équipements, mais au niveau du « roulage », je n’ai rien à lui reprocher. On est prêts pour de folles aventures, lui et moi :D.