A force de poster mes péripéties partout, j’ai involontairement convaincu plusieurs personnes de participer à la RATN. C’est ainsi que j’ai fait la connaissance de Delphine et que nous sommes allées à Amerongen à deux. Le trajet est quand même plus agréable accompagnée. Et en plus de cela, j’ai eu deux amis sur le quai de la gare au départ, à Bruxelles. J’étais à mille lieux du départ en solitaire de l’année précédente. C’était déjà très bon pour le moral !
Après un changement à Rotterdam, nous voilà à Utrecht. Il nous reste 35km à parcourir. Nous pouvons les faire en train mais nous en avons assez. Nous décidons de rouler. Cela permettra à Delphine de vérifier que ce qu’elle a accroché pendant le trajet en train tient bien sur ses bagages. Note intéressante à garder en tête : il y a des portiques pour sortir de la gare d’Utrecht. Ne jetez donc pas vos tickets dans la première poubelle venue sinon vous allez devoir expliquer à un agent de sécurité pourquoi vous êtes bloqué dans la gare …
Nous roulons à notre aise et profitons d’un arrêt de bus pour manger nos tartines. Alors que nous allions repartir, nous voyons arriver deux gars. Vu leur équipement et la direction qu’ils prennent, nous allons au même endroit. On brise la glace pour découvrir qu’il s’agit d’un anglais et d’un américain. Nous les perdrons en cours de route mais les reverrons à Amerongen. Delphine et moi arrivons pile à l’heure de notre bike check. A peine rentrée dans la salle de sport, je suis interpellée par deux personnes ! Il s’agit de Michael, l’organisateur, et Julia, rédactrice Dotwatcher. Mon bike check se passe sans problème. J’ai le même numéro qu’en 2021 ! #cap8
Après ça, nous devons tuer le temps jusqu’au repas du soir. C’est l’occasion de papoter entre nous, se montrer nos vélos et de faire nos premières courses. Lorsque j’accompagne Géraldine à son bike check, Michael me demande si j’ai fait de la publicité pour l’événement. Non monsieur, je ne fais que poster des photos sur les réseaux sociaux. Les gens sont fous assez que pour s’inscrire. Je n’y suis pour rien.
Juste avant le repas, je croise Els et Marie Lou. Mes héroïnes depuis que je les ai dotwatchée sur la TCR ! Hilde nous rejoint aussi et c’est comme ça que notre table 100% féminine va passer deux bonnes heures à discuter de tout et de rien. Ce fut un moment très convivial et très sympa hors du temps ultra speedé de la course contre la montre que nous allions engager le lendemain.